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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:52

index-copie-2.jpgQuand j’étudie le name dropping avec mes étudiants, je m’appuie toujours sur les chansons de Vincent Delerm. Bien sûr, j’évoque d’autres artistes, comme MC Solaar (« Carpe Diem ») et Alain Souchon (« Foule sentimentale »).

 

Mais Delerm, j’adore. Je ne vais donc pas me priver de reprendre « Fanny Ardant et moi », « Les filles de 1973 ont trente ans » ou « Deutsche Grammophon ».

 

Dans un article paru il y a quelques semaines, le chanteur explique pourquoi les noms propres occupaient une telle place dans ses albums précédents. A tel point d’ailleurs qu’un internaute a consacré un site aux « personnages dans les chansons de Vincent Delerm » 

 

« A mes débuts, explique Vincent Delerm, l’étudiant que j’étais n’avait pas assez vécu pour décrire la vie autrement qu’à travers des références culturelles. Quand je décrivais une chambre, j’avais en tête celle d’Antoine Doinel, quand je parlais d’une relation amoureuse, me revenait les souvenirs de Trintignant et Françoise Fabian dans Ma nuit chez Maud, d’Eric Rohmer ».

 

Cette technique du name dropping n’est plus de mise dans le dernier opus de Delerm, « Les Amants parallèles », qui ne compte que trois noms propres : Dalida, Joe Montana, Mia Farrow.

 

Pas grave ; j’ai découvert récemment Oldelaf. Très fort en name dropping, Oldelaf, comme le prouve sa chanson « Kleenex ».


   

Olivier Quelier

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commentaires

J
Oldelaf sait être drôle...parfois... :)
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