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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 18:06

tradeuse 01Comme pour les films, les traductions des titres de livres relèvent parfois de choix discutables. Erin Duffy, pour son premier roman, a choisi de décrire l’univers de Wall Street qu’elle connaît bien pour y avoir travaillé une dizaine d’années.

 

Titre original de son bouquin de « chick lit » à la couverture plus proche du « Diable s’habille en Prada » que de « Money » : « Bond Girl ». Version française : « Tradeuse ». Un grand écart. Perte d’images.

 

Tradeuse ? Un néologisme, donc, féminin du « trader » un opérateur de marché. Mais nulle trace de tradeur ou de tradeuse dans le vocabulaire usuel français. La sonorité est désagréable et je ne suis pas sûr que ce terme attire le public féminin…

 

Ce qui ne retire rien aux qualités de ce roman qui ne décevra pas les amateurs et amateuses… euh… amatrices du genre !

 

Le livre

 

À l'heure où ses copines aspiraient à devenir médecins ou avocates, Alex Garrett, elle, rêvait de conquérir les hautes sphères de la finance. À présent, elle est déterminée à réussir à Cromwell Pierce, l'une des sociétés de courtage les plus réputées de Wall Street. Elle est prête à se battre pour entrer dans ce club très fermé et très masculin, mais elle doit commencer au bas de l'échelle.

 

Alex apprend à encaisser les coups et en un rien de temps, elle passe du poste d'analyste à celui un peu moins modeste d'expert. Tout à coup, on l'appelle par son vrai nom et les membres du club très fermé se transforment en quarante frères aînés... et un petit ami potentiel.

 

Mais bientôt, Alex aura à faire le choix le plus difficile de sa vie : rester à Cromwell Pierce ou envoyer valser sa paire de Jimmy Choo pour prendre un peu de hauteur.

 

Olivier QUELIER.


« Tradeuse » d'Erin Duffy. MA éditions.

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